• La cognition avant la métacognition

    Cela paraît évident quand c'est dit : l'élève ne peut pas avoir un discours réflexif sur la cognition et donc sur la métacognition si ses structures cognitives n'ont pas d'assise stable.

     Voici un extrait d'une contribution du philosophe et ancien formateur AIS à Nantes, Philippe Cormier, à l'ouvrage Apprendre et comprendre, place et rôle de la métacognition dans l'aide spécialisée

    "[...] on néglige trop le fait que la cognition a une histoire, autrement dit que l'enfant, depuis sa naissance, s'est construit des façons de penser, de se représenter, de concevoir, de faire des liens ou d'établir des rapports, bref qu'il s'est construit une "boîte à outils" cognitive qui se révèle au cours du temps de plus en plus mal opérante ( sinon, il ne serait pas aujourd'hui en difficulté)."